mercredi 25 février 2009

Et non !

Vous vous souvenez, le stage pour demeurés ? Bah faites comme-moi, oubliez le.
En effet, suite à une luxure de l'épaule.... de ? Ah, on me souffle dans l'oreillette qu'on dit luxation.
Bref, j'ai été lâchement abandonné par mon épaule droite dont je vous donnerai l'adresse pour tout ce qui est lettres d'insultes et autres.

Ces deux jours et demi m'auront au moins permis de renforcer ma conviction que non, j'en ai strictement rien à branler des commandos et que mon cul est bien mieux au fond de 56 tonnes de subtilité qu'à pagayer comme un clampin dans un zodiac. Quant à la piste d'audace, je mettrai des photos, c'est vachement plus parlant que les mots (et tellement moins qu'être dessus).

Cya !

UPDATE !!!
ça va mieux, vachement mieux vu que selon le médecin, c'est pas une luxation (je trouvais que je bougeais beaucoup le bras, aussi, pour une luxation) mais une contracture à la con. Je lève pas le bras plus haut pour autant mais je gagne quand même le droit de me branler la nouille quelques jours.

dimanche 22 février 2009

Paris - Dakar

[!!ERRATUM!!] J'ai beau avoir des pouces opposables et un néocortex surdéveloppé, je ne suis pas à l'abri de la Rhur, pardon, de l'erreur. Il se trouve que l'uranium 238 se porte très
bien, merci pour lui, c'est en fait l'uranium 235 qui a mauvais caractère. Si par confusion vous êtes maintenant irradiés et condamnés à plus ou moins brève et abominablement douloureuse
échéance, au temps pour moi. [!!ERRATUM!!]

Salut, plèbe.
Contrairement à ce que ta naïveté, ta sottise et ton manque de discernement t'auront laissé croire (les fripons), le voyage vers le Sénégal ne fut pas de tout repos.
Le bus pépère pour Paname, l'airbus avec le plateau repas, le film, les hôtesses, l'installation détendue du gland ? Propagande ! Poudre aux yeux ! Dans un noble but certes,
la préservation de la quiétude des familles, le muselage de ces vendus de média apatrides et autres causes supérieures, mais mensonge tout de même.
Hors dans ce blog, je m'attache et tu le sais à décrire avec la plus pathologique des minuties la véritable réalité vraie de notre quotidien. Merci Internet grâce à qui ma voix porte
loin, puissante et totalement anonyme.

Mdr.

Bref, la vérité nue, crûe, la voici :

...

Ah pardon, j'ai un camarade qui me lit par-dessus mon épaule (ils sont nombreux et me soutiennent totalement), c'est insupportable, et en plus il me glisse des vannes absolument
intolérables, je le fais partir, à de suite.

...

Ok, je reprends. La préparation fut longue et périlleuse. Première fiddiculté, oui parfaitement, fiddiculté, ne pas attraper le tétanos en conditionnant les véhicultes, oui
parfaitement, les véhicultes.



On a failli ne pas les retrouver tellement le camouflage ponçait du hamster.






Je passe évidemment sur les détails de la gigantesque opération de "bluff" qu'on a du mener pour que les forces Sénégalaises ne comprennent qu'au tout dernier moment le lieu choisi
pour débarquer, pour "beacher" comme on dit (on a beaucoup de personnalité).
Toujours est-il que le jour J, paix à son âme, c'est avec fierté et sérénitude que j'observais la flotte, prête à apparayer... appâtsreillé... prête à partir.

A droite, mon aide de camp compte les bateaux. A gauche, mon farceur de chef de peloton essaie de gâcher la photo, en nous poussant je suppose, mais trop tard.

Le trajet se déroula sans encombres, et puis, soudaine et cruelle, la tragédie. Une tempête infernale, au large du Cap Horn, emporta par le fond le croiseur Louis IX, les destroyers
le Triomphant, le Tourmenteur, l'Ecarteleur, le Tupeuxpastest, les frégates Bourreau, Guillotine, Jacob et Delafon, la trirème Roma Victor, ainsi que la Pinta, la Santa Maria, la Nina, le Blakc Pearl
et le hors-bord de la série, là, avec Hulk Hogan, comment il pétait sa mère ce truc. Machin Offshore ou je sais pas quoi. Ahem, tous ceux-là ainsi que de nombreuses barges et chaloupes.
De fait, telle une fourmi à trois pattes, obstinée, laborieuse mais handicapée, nous poursuivîmes notre route et eurent (de sanglier) tôt fait de la rattraper, cette salope. Et c'est ainsi qu'après
un périple de deux mois, non tiens trois, c'est plus épique trois... le Sénégal, enfin.

Alors, déjà, d'abord, hein, la réflexion sur les chiffres en rose, on se la garde très fort où je pense.

Suite à un terrible accident de ration (la n°1 sans porc, avec tajine de poulet et rillettes de thon), le photographe était indisponible au moment du débarquement proprement dit et je n'ai donc pas d'images des combats acharnés pour la prise de la plage, l'établissement de la tête de pont et Jean passe.
Après ça, ce fut littéralement la course vers Dakar :

Vite remis sur pied hein ! Sacré photographe.

Il va sans dire que sur le chemin, j'avais à coeur de gagner celui des autochtones, d'où mon accoutrement pour le moins rocambolesque, destiné à faire "couleur locale".


L'Arabie a eu son Lawrence, le Sénégal aura son Alexandre, bien supérieur à tout point de vue. Déjà, j'ai horreur qu'on s'appelle Lawrence, y'a que les marins et les pédés qui s'appellent Lawrence, ensuite, X c'est plus fort que w au scrabble.

C'est exténuée mais victorieuse que la colonne atteignit la ville, au terme de deux jours de route.

Fin du récit ! Je te dis à dans trois semaines : dès lundi, le stage commando dans la mangrove de Toubakouta commence, car en effet, quoi de plus utile à un putain de TANKISTE que patauger
dans la boue jusqu'à la poitrine dans la jungle ? Enfin... /rouledesyeux.

Sinon, en ce moment, je me pose plein de questions. Faut-il sacrifier une boîte de Cluédo pour invoquer le Démon du jeu ? Doit-on forcément étudier la topographie pour lire Descartes ?
Pourquoi Sophie nous casse les couilles à acheter une laitue à 6 frcs et deux à 6 frcs 20 alors qu'elle pourrait aller au McDo ?

That's all folks.

mercredi 11 février 2009

The Fresh 1st Class of Bel Air

Now this is a story all about how, my life got flipped turned upside down,
And i'd like to take minute just sit right there,
I'll tell you how i became the prince of this camp called Bel Air.

Et oui ! C'est sur cette désopilante mise en bouche (et j'en profite pour honnir les béotiens qui n'ont pas compris la référence) que j'attaque le second volet de mes aventures.
Cette fois-ci, ma quête inlassable, insensée et surtout indécemment rémunérée me conduit d'un pas ferme et fondant à la fois vers dakar, joyaux de la presqu'île-mais-pas-tout-à-fait du Cap Vert, capitale du Noble Sénégal, terre de mystère s'il en est.

Et il en est.

Le soldat inconnu de Bel Air. Au cas où non, vraiment, t'avais pas compris la référence. Amibe.

Ma quête, disais-je, consistant bien sûr, et il est bon de le rappeller, à fouler le sol de tout pays d'Afrique répondant à un certain nombre de critères déterminants, tels que :
- pauvre à faire passer les Don Quichotte pour le conseil d'administration de TotalFinaElf.
- impaludé
- tentatives récurrentes et désespérées d'arnaquer le touriste, y compris quand il s'agit d'un ex-vendeur de voitures catalan, faut-il être sot (spécial kass-dédi, lol :)))
-à peu près aussi stable qu'un noyau d'uranium 238 soumis à un pernicieux bombardement de neutrons plus intense que la connerie de ton beau-frère Roger ; et paf, ça fait des chocafriques.

Ceci afin d'atteindre deux buts dont l'implacable logique utilitaire n'échappera qu'aux plus irrécupérables d'entre vous (facteurs, gauchistes, facteurs gauchistes, Besancenot...) :
- préparer l'exposition universelle de 2012
- me remplir les po.. ursuivre la mission civilisatrice de la patrie.

Y'a du boulot :

Les pays coloriés en rouge et hachûrés de noir sont ceux qui ne sont PAS concernés.

Voilà, finex pour cette introduction, stay tuned for MOAR ! Ah, j'ai failli oublier le petit message personnel :
"Salut, femme de militaire français résidant à Dakar, que je contrôle au poste de sécurité du camp. Sache que mon carnet de vaccination est à jour, et que j'ai fort bonne haleine. Donc, la prochaine fois, au lieu de coller ton laissez-passer à la vitre de ton pickup/4x4 de conne, les yeux terrorifiés, tu la baisses et tu dis bonjour, parce que sinon, l'attardé blondinet sur ta banquette arrière, j'en fais une putain de descente de lit.
Merki !"

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