samedi 19 janvier 2008

De la vie quotidienne

Non, je ne fus pas été au Cameroun. Pourquoi ? Ah, comme j'aimerais vous répondre... mais si la DGSE lit ce blog, je me retrouverai dans une mine d'uranium au Kazakhstan, et même si le Kazakhstan est la (je cite) "greatest country in the world, all other countries are run by little girls), je préfère la France. Pourquoi ? Ah, comme j'aimerais vous répondre...

Bien. Nonobstant ce léger changement de mon emploi du temps, ma vie ivoirienne continue, lancée telle un train magnifique sur la voie ferrée de la roxxance (avec en bonus, je le rappelle car c'est le fil rouge de notre émission, du paludisme).

En quoi est-elle consistée, cette vie trépidante ? De petits tous, de grands riens, de beaucoup de n'importe quoi et d'ordinateur, de cirage de rangers et d'une bose dose de mégalomanie en ce qui me concerne.

Voici donc un petit panel de ce que j'ai vu, appris, fais pendant les deux dernières semaines.

La faune :
Quand Alfred a tourné les Oiseaux, c'est le monstre pris en photo ci-dessous qui occupait ses pensées. Avant de partir, on m'avait mis en garde contre le paludisme, les petits culs des ivoiriennes et les balles d'AK-47. Personne, et je parle pas d'Ulysse, n'a pris la peine de nous raconter les horreurs de la Mésange Stuka.

Fer de lance de la Blitzkrieg en 39/40, le Stuka bombardait en piqué les alliés terrorisés, toutes sirènes hurlantes.
La Mésange Stuka fait bien pire. Volatile névropathe et très certainement communiste, ce dangereux spécimen complètement dépourvu d'émotion est capable de provoquer chez n'importe quelle personne saine d'esprit une peur primale, sans nom, que ne connaissait alors notre pauvre humanité décadente et fragile qu'au travers de monstres mythiques tels Cthulhu, les 4 cavaliers de l'apocalypse et Chuck Norris.
Aux bribes de récits, entendues le soir autour du feu, je ne prêtais pas attention. Allons, un oiseau gros comme le poing et qui vous attaque en piqué, arrachant vos orbites avant d'y pondre une larve qui vous dévore lentement, vous transformant en.. non, vraiment, je me disais "ahah, quels cons ces troupes de marines, le soleil a bien entamé leur dure-mère".

MAIS CA, C'ETAIT AVANT QUE DEUX DE CES CONNARDS DE PIAFS DE MERDE PLONGENT DANS MON PUTAIN DE PLAT 5 MINUTES AVANT LA FIN DE MON REPAS ET EN FOUTENT PARTOUT JUSTE AVANT DE SE BARRER COMME DEUX PEDALES. MERCI, BANDE D'ENCULES DE SALOPERIES D'OISEAUX DE MES BURNES.

Monde de merde.

Ci-dessus, la terrible Mésange Stuka. Hors-cadre : bain de sang.

Continuons avec un habitant plus sympathique de ce merveilleux pays. Enfin, sympathique. Disons plutôt que ce lézard (oui, il s'agit d'un lézard) n'est pas, comme tout ici d'ailleurs, tout seul dans sa tête. Psychorigide ? Oui, oui, j'aime ce terme, je l'approuve.

Cette bestiole, coloriée n'importe comment par un Dieu sous ecstasy, est une victime, cependant, et non un bourreau à l'image de la volaille précédente. Victime d'un environnement militaire on ne peut plus... militaire, le lézard pompeur a la particularité, vachement bien indiquée par le sobriquet dont je l'ai affublé, de, ahem, faire des pompes.

Non, mais,
littéralement faire des pompes. Cet espèce de laissé pour compte de l'évolution (et non, le Massif Cental, vous n'êtes plus seuls !), de sous produit génétique, a tellement peu de personnalité et d'amour propre que dès qu'il s'arrête de courir comme un con pour vérifier si son poursuivant a bel et bien cessé de le poursuivanter, il fait des pompes sur les pattes avant. Et puis repart vers des lendemains meilleurs, plus fort et plus TTA que jamais.

Je regrette de n'avoir qu'une maigre photo à vous montrer, mais fi. Mine de rien, le petit paltoquet mesure facile 30 cm voire plus pour certains.


Le lézard pompeur au repos.

La prochaine fois, nous découvrirons ensemble le serpent qui fait des tractions, l'antilope qui fait des abdos et pire, vous découvrirez en video, en chair et en chitine, des cafards.

My mission. It is not my war, my colonel :
Je... non, il n'y a rien à rajouter.



Trois jours plus tard, je me faisais effectivement niquer en train de lire, et j'ai repris 24h de garde. Les cafards me manquaient tellement. (alex, gros con, alex, gros con, alex, gros con, ad lib)

Sur ce... France ici Alex, je sors du réseau radio, terminé.

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7 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

1) le Massif Central il t'emmerde profond ^^
2) il est ou le © pour l'histoire des lezards heiiin ?
3) jte fais une bise, je retourne reviser

22 janvier 2008 à 08:43  
Anonymous Anonyme a dit...

lol t'as trouvé plus fort que toi ! la mésange stuka qui pique plus vite la bouffe des autres que toi !!!!!

par contre entre le lézard pompeur et toi je ne vois guère de différence... tiens tiens curieux ça...non ?

allez vieux pou, sans rancune...
muxu muxu

22 janvier 2008 à 09:01  
Anonymous Anonyme a dit...

Vous ne regardez pas le foot pour etre plus proche de la population autochtone en tirant des coup des 700mm a chaque but ?

23 janvier 2008 à 10:16  
Anonymous Anonyme a dit...

Au passage, le Massif Central t'emmerde. :P

23 janvier 2008 à 15:04  
Anonymous Anonyme a dit...

Je veux enregistrer cette vidéo : (

25 janvier 2008 à 04:04  
Blogger Alex a dit...

te gênes pas ! Mais à ta place j'attendrai Mai. Parce qu'en revenant, j'uploaderai les vidéos en bonne qualité, là j'ai du réduire au taquet et c'est vraiment moche.

25 janvier 2008 à 11:05  
Anonymous Anonyme a dit...

Eh ho... le Massif central! on se calme hein...

viens alexounet... viens, l'Ariège te protège contre les centraliens...

houhou les centralien... je vous regarde d'ici... vous etes petit.. et plat!

éhéhé

26 janvier 2008 à 01:26  

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